La perte d’un proche est une épreuve difficile. Entre la gestion des émotions et l’organisation des funérailles, il peut être difficile de prendre les bonnes décisions. Il existe bien heureusement des aides et des services dont on peut bénéficier pour agir de manière rationnelle.
Plan de l'article
Le droit à la réversion
Si vous avez perdu votre conjoint, quels que soient son âge et les conditions dans lesquelles il est décédé, vous pouvez bénéficier d’une retraite de réversion si vous êtes âgé de plus de 55 ans. Elle peut servir à financer le nettoyage post mortem à Bordeaux ou d’autres charges.
A lire aussi : Comment alléger votre quotidien avec une aide ménagère à Paris
La pension de réversion est en effet une partie de la retraite que percevait la personne décédée et qui est attribuée à son conjoint survivant. Si ce dernier a moins de 55 ans, il a la possibilité de demander une allocation veuvage.
Pour profiter de la pension de réversion, certaines conditions sont nécessaires. Le couple devait être marié ou l’avoir été. Les ressources annuelles du conjoint survivant ne doivent par ailleurs pas dépasser 23.441,60 euros s’il vit seul et 37.506,56 euros s’il vit en couple.
Lire également : Éligibilité aux aides CAF pour dyslexie : comment savoir pour votre enfant ?
Certaines ressources sont exclues au moment du calcul du montant de la pension. Il s’agit de l’AAH, de l’allocation personnalisée au logement…
Seules les personnes anciennement mariées au défunt peuvent bénéficier de la pension de réversion. Il est cependant possible que les orphelins d’un parent fonctionnaire demandent à en profiter.
Pour faire une demande de pension de réversion, vous pouvez compléter votre dossier en ligne sur une plateforme dédiée qui simplifie la démarche. Vous avez aussi la possibilité d’utiliser les formulaires papier.
L’allocation veuvage
L’allocation de veuvage est une aide accordée au conjoint survivant d’une personne décédée. Elle a pour objectif d’assurer un minimum de ressources au mari ou à la femme éplorée en attendant une reprise d’activité ou une insertion sur le marché du travail.
La condition principale pour profiter de l’allocation de veuvage est que le couple devait avoir le statut de « conjoint » avant le décès de l’un ou de l’autre. Le survivant ne peut par exemple pas bénéficier de l’aide en cas de concubinage ou de divorce.
Le bénéficiaire doit par ailleurs être domicilié en France ou dans un autre pays de l’Union européenne ou encore dans un État ayant signé l’accord EEE (la Suisse par exemple). Il est également nécessaire que les ressources du conjoint survivant ne dépassent pas 872,275 euros.
La seule et unique condition qui concerne le conjoint décédé est qu’il doit avoir cotisé au moins trois mois à l’assurance vieillesse durant l’année qui a précédé son décès.
Le montant de l’allocation de veuvage est de 697,82 euros au maximum en 2024. Toutes les ressources du demandeur sont prises en compte : les revenus professionnels, l’allocation aux adultes handicapés, les pensions d’invalidité ou vieillesse, les revenus de biens mobiliers ou immobiliers…
L’aide personnalisée au logement, l’allocation d’autonomie et les familiales n’entrent cependant pas en jeu dans le calcul de l’allocation de veuvage.
Les assurances obsèques et décès
Dans le cas où votre proche décédé avait souscrit un contrat obsèques, vous pouvez vous en servir pour financer les funérailles. Vous obtenez en effet un capital pour la prise en charge des obsèques.
Le montant est fixé à la signature de l’accord et l’assuré cotise à travers un versement unique ou un financement durant plusieurs années. La souscription à ce type de contrat est une véritable opportunité pour soulager les proches sur le plan financier.
L’assurance décès correspond à une protection de la famille. Quand le défunt y a souscrit, ses proches bénéficient d’un capital décès ou d’une rente. La somme qu’ils perçoivent peut servir à financer des dépenses urgentes liées à l’organisation des funérailles.
L’assurance décès peut être temporaire. Dans ce cas, le contrat est défini sur une période précise. Il peut être précisé que l’accord s’achève au 80 ans de l’assuré. Si celui-ci n’est pas décédé à cet âge, l’assurance décès ne sera jamais versée.
Les aides des collectivités territoriales
Si vous n’avez pas les moyens de financer les obsèques de votre proche décédé, vous avez la possibilité de vous adresser aux collectivités territoriales. Renseignez-vous auprès de votre mairie sur les dispositions à prendre pour bénéficier d’un capital décès.
Les autorités communales peuvent choisir une entreprise de pompes funèbres et la rémunérer. Elles vous attribuent également un emplacement au cimetière communal.
Si votre proche décédé était un fonctionnaire, vous pouvez bénéficier d’une aide financière. Son conjoint reçoit en effet un an de traitement et le capital décès est réparti entre lui et les éventuels enfants du couple.