Créer un livre photo demande réflexion au niveau de la mise en page afin d’offrir une belle expérience visuelle au lecteur. La présentation des clichés est aussi importante que leur contenu. D’une part, elle conditionne la qualité de l’expérience visuelle. D’autre part, une mise en forme esthétique et épurée renforcera la crédibilité de votre démarche artistique.
Plan de l'article
Le cadrage, l’élément clé
Le cadrage est une composante essentielle de la photographie. Il permet de diriger le regard vers les éléments clés de l’image. Un bon cadrage requiert une réflexion sur la composition d’ensemble ainsi que sur les détails à mettre en avant. Créez votre propre livre photo demande également de la patience.
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Plusieurs options s’offrent au photographe pour cadrer sa scène. Le format paysage met l’accent sur l’horizontalité et convient bien aux panoramas. Le format portrait, quant à lui, allonge la verticale et met en valeur les personnages ou les objets verticaux. Le carré donne une composition équilibrée, tandis que les autres formats atypiques peuvent apporter une touche originale.
Délimitez ensuite la zone d’intérêt en utilisant :
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- les lignes de l’image ;
- les contrastes ;
- la profondeur de champ.
Un cadrage serré concentre l’attention sur les détails tandis qu’un cadrage large donne du contexte. La règle des tiers permet de disposer harmonieusement les éléments dans l’image. Le photographe peut jouer avec les rapports de proportion entre les éléments. Le ratio doré 1,618:1 est souvent considéré comme équilibré et agréable à l’œil.
Nombre de photos et équilibre de la page
L’organisation de la page doit permettre à la fois de mettre en valeur les photos tout en les aérant. Le nombre d’images à afficher dépend ainsi de plusieurs critères. Tenez compte du format des photos et l’espace qu’elles occupent sur la page. Des clichés au format paysage nécessiteront plus d’espace que des formats carrés, par exemple. Il convient d’adapter la densité en fonction de ces paramètres techniques.
Une page mettant l’accent sur un sujet unique pourra se concentrer sur une seule photo bien mise en scène. À l’inverse, un diaporama devra laisser de la place à plusieurs images pour raconter une histoire. Le contenu texte associé est également à prendre en compte. Des légendes détaillées ou des paragraphes explicatifs nécessiteront suffisamment d’espace autour des photos. Il faut veiller à la lisibilité globale de la maquette. Surcharger une page nuira à l’aération visuelle quand trop peu d’images pourront manquer de dynamisme.
Placer les textes et les légendes avec soin
L’agencement des textes par rapport aux images est essentiel pour assurer une bonne expérience de lecture. Le but est de guider naturellement le regard entre les différents éléments informatifs. Placer au maximum les légendes directement sous ou à côté des photos concernées. Cette proximité immédiate facilite la compréhension en établissant clairement le lien entre l’image et son contenu.
Pour les textes plus longs, disposez-les dans la continuité de la ligne de lecture, généralement de gauche à droite et de haut en bas. Cela évite de perturber le flux visuel. Le choix de la police et sa taille a un impact sur la lisibilité. Les caractères doivent être bien définis, ni trop petits ni trop serrés, même pour de courtes légendes. Une hiérarchisation des tailles peut aider à la compréhension en un coup d’œil. Pensez également au contraste entre le texte et l’arrière-plan sur lequel il se détache.
Aérer et rythmer la mise en page
Les espaces vides donnent de l’élan à la mise en page. Il s’agit de faire respirer les contenus sans pour autant lasser le regard. Entre les photos, laissez suffisamment de marges pour délimiter clairement les différents éléments sans qu’ils ne se chevauchent. Verticalement et horizontalement, les blancs guident l’œil d’une partie à l’autre de façon naturelle.
Les sauts de page sont aussi l’occasion d’aérer les clichés du livre photo. Une astuce consiste aussi à jouer avec la structure. Des doubles pages ou des inserts apportent de la variété graphique tout en ménageant des plages vierges propices à la concentration.
Personnaliser en fonction des photos
Chaque série photographique demande une approche graphique qui lui est propre. Plutôt que d’appliquer de manière systématique un même modèle de mise en page, il convient de l’adapter au contenu.
Certaines histoires se prêteront à des pages multiples ou à des formats atypiques permettant de mieux restituer l’ambiance. Des panoramas horizontaux donneront une vue d’ensemble plus immersive qu’un format classique.
Pour des portraits ou des sujets nécessitant d’être appréciés dans les détails, il peut être pertinent de laisser une image occuper une pleine page afin de la mettre en valeur. Des séquences nécessitant d’établir des liens temporels entre les scènes pourront être emprunté au storytelling en enchaînant les photos de manière narrative.
Des jeux graphiques plus riches sont également possibles, comme des superpositions d’images ou des effets de transparences révélant petit à petit le sujet.